Étiquette : PratiquePage 1 of 2
Tutoriels, conseils et astuces.

Depuis le temps que j’ai ouvert ce Blog, j’ai écrit des billets pour toutes sortes de raisons. C’est parfois parce que le sujet me semble important et essentiel (notamment tout ce qui concerne la méthode et la pratique), d’autres fois parce qu’un lieu commun m’agace et que j’ai envie de le traiter ou tout simplement parce que le sujet du jour m’amuse. Mais dans tout ce fatras de texte lâché sur un coin perdu du web au fil des années, il y en a peu que j’avais autant hâte d’écrire que celui-ci.

Pourquoi est-ce que je dois vous en parler ? Eh bien, parce que cet article est intéressé. Pour la simple est bonne raison que plus on est nombreux à faire vivre cette pratique, plus longtemps les laboratoires seront ouverts, les appareils maintenus en bon état par leurs propriétaires, les pellicules seront produites et se vendront, et la connaissance maintenue. Bon après, comme vous allez le voir, c’est aussi dans vôtre intérêt, bien évidemment, et pas qu’un peu.

Ainsi, ça n’en finira donc jamais. Si les livres sont le petit charbon de bois de mon esprit, les diverses bêtises que je peux lire sur le net sont clairement l’essence qui leur font souffler toutes leurs flammes. Vous me connaissez depuis le temps, je ne résiste jamais à l’idée de ressortir Pipou, ma belle pelle à péter du cliché. Et aujourd’hui, elle a du boulot.

Dans une autre vie, un autre lieu et une époque fort lointaine, j’étais Chef de Projets dans la dématérialisation, principalement à vocation patrimoniale. Principalement, ça veut dire que l’on numérisait essentiellement des documents patrimoniaux (des vieux livres, de l’archive, des plans & cie), mais aussi de la documentation industrielle ou des choses plus fantasques.

Comme la plupart de mes idées les plus brillantes, le projet AdieuParis est né d’une réflexion tout ce qu’il y peut y avoir de plus stupide : je voulais m’acheter un appareil photo moyen-format. Bref, comment passe-t-on de “je veux m’acheter X” à “Si je marchais pendant des jours entiers dans Paris” ? Réponse ici.

Je n’avais jamais fait de billet portant uniquement sur la composition pour elle-même, et l’usage que l’on peut en avoir en photographie. Non pas que le sujet manque d’intérêt, bien au contraire, mais à mes yeux, il s’agit d’une planche savonneuse, sur lequel il est risqué de se lancer à pleine vitesse, surtout quand on voit qui s’y est déjà cassé la figure.

La photographie est en apparence l’ennemie de la simplicité. Quand on commence à pratiquer, on se pose plein de questions (“Comment faire ceci ?”, “A quoi sert cela ?”, “Que dois-je acheter ?”), et s’il est bien simple de mettre en place un système photographique qui répond théoriquement à tous les besoins possibles et imaginaux, il est beaucoup plus complexe d’en sortir et de faire le chemin inverse.

Pour commencer ce billet par un élan d’honnêteté et de transparence, je précise que je déteste moi aussi les billets de type “top” ou liste de solutions miracles pour progresser (“Ces 5 astuces feront de vous un meilleur photographe !”). Mais dans le cas présent, je n’avais ni mieux, ni plus juste, pour refléter le contenu du billet, donc… on va faire avec.

Je viens de me rendre compte qu’il y a avait un trou dans les billets du Blog. Un billet, qui aurait toute sa place parmi les billets “piliers” que j’ai écrits, mais que j’ai totalement zappé. Sans doute parce que ça n’est pas un aspect qui m’a beaucoup posé problème, donc j’ai tendance à considérer ça comme inné. Je ne dis pas ça pour me gonfler l’ego hein, mais simplement parce qu’il faut avoir conscience de ses forces/faiblesses pour être efficace.

Ce qui n’était à l’origine qu’un petit billet pour accompagner la publication de mon dernier projet (cf. InColors : Le making of) va sûrement devenir un format de billet récurrent sur le Blog. La bonne nouvelle, c’est qu’il vous est désormais assez simple de deviner le sujet de quelques un des prochains billets ;-).

A l’origine ce billet devait être le 50e, une étape numérique semi-sacro-sainte (la centaine de billets étant la véritable occasion de toutes les festivités) qui aurait été un moment idéal pour regarder un peu dans le rétroviseur, et contempler le chemin parcouru, du désert à la foule. Finalement, mon planning de publication a été un peu décalé, les sujets publiés précédemment m’ayant semblé prioritaires. Du coup, cela sera le 53e, chiffre qui, on en conviendra, ne signifie pas grand chose. Mais bon, l’envie est toujours là, alors démarrons.

Voilà un vaste sujet, qui m’est tombé dessus un peu par hasard. Ce n’est pas une idée que j’ai eue de bon matin et que j’ai choisi de traiter de A à Z à coups de philosophie, exemples, et petites blagounettes, comme il est d’usage ici. L’idée est venue en discutant avec Aurélien Pierre. Les habitués du Blog doivent savoir de qui il s’agit, puisqu’il officie souvent dans les commentaires. Aurélien, c’est le type qui fait LA remarque qui manquait au billet, sort l’argument cinglant, l’exemple pertinent. Bref, la cerise sur le gâteau. Par ailleurs il est aussi photographe et blogueur, je vous conseille au passage ces deux billets :

L’article que vous allez lire est à la fois extrêmement basique, de par le sujet auquel il s’intéresse, une question somme toute très centrale, et assez protéiforme et unique sur le Blog par rapport à sa forme Ainsi, pour que les choses soient claires pour tout le monde, on va commencer par poser un peu de contexte. Ce n’est certes pas la plus glamour des entrées en matière, mais ça sera sans doute la plus efficace. Tout est parti de cette citation trouvée sur Twitter : Buying a camera doesn’t make you a photographer. It makes you a camera owner.