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Ressources sur la photographie : ouvrages, vidéos, ou tout autre source permettant de se former et d’apprendre.

J’avais déjà écrit un article de conseils de lectures l’année dernière (5 livres à lire cette année (2017)), et trouvant que c’était une bonne habitude, je m’étais dit que je le referai chaque année. Et je le ferai, j’en prends l’engagement solennel devant vous tous, que les dieux de la photographie en soient témoins.

J’avais déjà écrit un billet concernant les femmes photographes. Un délinquant revenant toujours sur les lieux de son méfait, je me retrouve de nouveau attelé à triturer ce sujet. L’article précédent s’arrête en 1945 et en 70 ans, nombre de talents ont eu le temps d’émerger, et d’être ensuite (pour la plupart) copieusement ignorés.

Le billet que vous allez lire hante le fond de mes tiroirs depuis pas mal de temps maintenant. A l’origine, je pensais le sortir avant d’entamer le projet InColors, comme un guide / recueil d’inspirations. Comme vous pouvez le constater, ça a un peu traîné ! J’avais simplement d’autres sujets qui m’ont plus inspiré entre temps. Bref, même si j’ai une petite préférence pour le noir et blanc (c’est par là que j’ai commencé, avec de la pellicule Ilford HP5+, vous allez comprendre pourquoi je précise), j’aime beaucoup la photographie couleur et les artistes que je vais vous présenter.

Vous avez vraiment cru que je ne vous avais pas vu filer, avec vos tongs, votre parasol sous le bras, un tube de crème solaire dans le sac, direction la plage ? Que nenni, si vous pensiez que l’été sonnait l’heure des vacances, c’est râpé, hop hop hop, on retourne au boulot ! Enfin, plus sérieusement, les vacances c’est aussi, pour moi, l’occasion de lire ce que je n’ai pas le temps de lire le restant de l’année. Ce qui explique qu’il y a souvent plein de billets qui déboulent sur le Blog à la rentrée.

Me revoilà à vous parler d’ouvrages, après l’article que j’avais rédigé vous conseillant quelques lectures pour l’année qui débutait. Si je m’y attelle à nouveau, c’est parce qu’en discutant avec quelques lecteurs, je me suis rendu compte que la bibliographie était assez dense, et qu’un coup de main, un focus sur quelques ouvrages, pouvait être utile pour s’y retrouver. Pour information, je la mets à jour régulièrement (genre, toutes les semaines), elle foisonne donc de bonnes lectures validées par mes soins. N’hésitez pas à m’écrire d’ailleurs si vous avez besoin de conseils, j’adore discuter bouquins.

Comme le dit Martin Parr ci-dessus, dans un billet où il défend l’intérêt du livre photographique, dans une société où tout se jette, il est pratiquement impossible de jeter un bouquin. Personne ne fait ça, jamais. Personne ne dit « Tiens je l’ai lu, poubelle ». Du coup, le bouquin, c’est toujours le pari gagnant, qu’on soit producteur de photographie ou consommateur, c’est un support pérenne, beaucoup plus que les autres. Et parfois aussi un bon investissement, les éditions originales des Images à la sauvette de Cartier-Bresson s’achètent aujourd’hui 2 000€ (autant dire que j’ai sauté sur la réédition…). Cela ne sera pas forcément le cas des ouvrages présentés ici, mais il faut y penser quand on hésite à sortir la carte bleue.

La France compte 36 000 communes, soit la moitié du nombre de communes d’Europe. Pour le dire simplement, à chaque fois qu’il y a 3 alcoolos et un 4e pour les compter, l’administration considère cela comme une commune. Et dans tout ce fatras administratif inégalement réparti sur le territoire, Rouen est clairement la ville la plus cool. Et je vous parle d’expérience, je les ai quasiment toutes vues, ces villes. Oui, oui, même votre village perdu au fond de la Creuse, c’est d’ailleurs de là que j’écris.

Il s’agit aujourd’hui d’aborder la dernière étape avant la gloire et la célébrité (oui, j’avais envie d’une accroche un brin racoleuse) : la publication de vos images en ligne. Vous avez acheté votre boitier, pratiqué énormément, retravaillé vos images et on y est, vous voulez les mettre sur les internets. Cependant, cette étape est pleine de pièges, qui peuvent très vite faire basculer un travail à priori intéressant dans la catégorie « imbuvable ». Parce que sérieusement, si vous ne faites pas un tout petit peu gaffe, internet ça devient vite le festival du ridicule.