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Pourquoi est-ce que je dois vous en parler ? Eh bien, parce que cet article est intéressé. Pour la simple est bonne raison que plus on est nombreux à faire vivre cette pratique, plus longtemps les laboratoires seront ouverts, les appareils maintenus en bon état par leurs propriétaires, les pellicules seront produites et se vendront, et la connaissance maintenue. Bon après, comme vous allez le voir, c’est aussi dans vôtre intérêt, bien évidemment, et pas qu’un peu.

Ainsi, ça n’en finira donc jamais. Si les livres sont le petit charbon de bois de mon esprit, les diverses bêtises que je peux lire sur le net sont clairement l’essence qui leur font souffler toutes leurs flammes. Vous me connaissez depuis le temps, je ne résiste jamais à l’idée de ressortir Pipou, ma belle pelle à péter du cliché. Et aujourd’hui, elle a du boulot.

Le GAS est un acronyme anglais qui signifie « gear acquisition syndrome », soit, dans notre belle langue de Jean-Baptiste Poquelin « syndrome d’acquisition du matériel ». Vous comprendrez bien là qu’il s’agit plus d’une blague de forum spécialisé sur un sujet, que d’une réelle maladie, la parodie est évidente mais je préfère prévenir. On ne meurt pas du GAS, et il ne faut pas manger 5 fruits et légumes par jour pour l’éviter.

Depuis que j’ai ouvert ce Blog la Terre a eu le temps de faire trois fois le tour du soleil, et moi, son modeste habitant, d’écrire une flopée de billets sur la photographie. On y a parlé pratiques, culture, philosophie, ou alors j’ai sorti ma pelle pour taper et casser des clichés. Seulement voilà, je n’ai jamais posé les bases une bonne fois pour toutes.

Le titre de cet article fait référence à un autre billet que j’avais écrit, Et si nous donnions à Louis Faurer la place qu’il mérite ?, dans lequel je présentais un photographe que j’avais découvert tardivement car il est absent de la plupart des histoires photographiques. Dans ce billet, on rejoue au même jeu, on ne prend pas les mêmes et on recommence.

J’avais déjà écrit un article de conseils de lectures l’année dernière (5 livres à lire cette année (2017)), et trouvant que c’était une bonne habitude, je m’étais dit que je le referai chaque année. Et je le ferai, j’en prends l’engagement solennel devant vous tous, que les dieux de la photographie en soient témoins.

Dans une autre vie, un autre lieu et une époque fort lointaine, j’étais Chef de Projets dans la dématérialisation, principalement à vocation patrimoniale. Principalement, ça veut dire que l’on numérisait essentiellement des documents patrimoniaux (des vieux livres, de l’archive, des plans & cie), mais aussi de la documentation industrielle ou des choses plus fantasques.

J’avais déjà écrit un billet concernant les femmes photographes. Un délinquant revenant toujours sur les lieux de son méfait, je me retrouve de nouveau attelé à triturer ce sujet. L’article précédent s’arrête en 1945 et en 70 ans, nombre de talents ont eu le temps d’émerger, et d’être ensuite (pour la plupart) copieusement ignorés.

Comme la plupart de mes idées les plus brillantes, le projet AdieuParis est né d’une réflexion tout ce qu’il y peut y avoir de plus stupide : je voulais m’acheter un appareil photo moyen-format. Bref, comment passe-t-on de « je veux m’acheter X » à « Si je marchais pendant des jours entiers dans Paris » ? Réponse ici.

Je n’avais jamais fait de billet portant uniquement sur la composition pour elle-même, et l’usage que l’on peut en avoir en photographie. Non pas que le sujet manque d’intérêt, bien au contraire, mais à mes yeux, il s’agit d’une planche savonneuse, sur lequel il est risqué de se lancer à pleine vitesse, surtout quand on voit qui s’y est déjà cassé la figure.

Nous y revoilà, Aurélien et moi, à retranscrire nos conversations numériques. La dernière fois, nous avions parlé de l’influence des autres sur nos photographies, en rédigeant l’article sur Harry Gruyaert une notion qu’il évoque m’a laissé un peu perplexe, surtout qu’il n’est pas le premier à le dire…

Sans aucun doute un des ouvrages qui me marquera longtemps et qui restera comme un des « piliers » de ma culture, une référence intouchable. Valparaíso a été un choc. La seule déception que j’ai, c’est celle de ce billet, je sais que quoi que je fasse, je n’arriverai jamais qu’à vous donner un petit aperçu de ce que peut être la poésie et la magnificence de ce livre.

La sélection d’aujourd’hui n’est pas anodine, les trois ouvrages (et photographes) dont je vais vous parler étaient dans ma liste d’envies depuis un petit moment, et je ne regrette pas d’y avoir cédé. S’il l’on me demandait quels sont mes ouvrages préférés, mes 10 préférés disons, je pense qu’ils en feraient partie.