Il s’agit aujourd’hui d’aborder la dernière étape avant la gloire et la célébrité (oui, j’avais envie d’une accroche un brin racoleuse) : la publication de vos images en ligne. Vous avez acheté votre boîtier, pratiqué énormément, retravaillé vos images et voilà, vous voulez les mettre sur les internets. Cependant, cette étape est pleine de pièges, qui peuvent très vite faire basculer un travail a priori intéressant dans la catégorie « imbuvable ». Parce que sérieusement, si vous ne faites pas un tout petit peu gaffe, internet ça devient vite le festival du ridicule.
Mais pas de panique, on va voir ça ensemble.
Ps : le ton de l'article est volontairement un peu acide. A ne pas prendre au premier degré.
Ps2 : Il n'y a pas besoin de connaissances techniques particulières pour lire l'article, pour l'appliquer peut-être, mais rien de bien sorcier au final, promis.
Ps3 : L'article parle principalement des sites web, bien que certains conseils soient applicables aux pages Facebook, 500px ou Flickr.
Constat
Bon, on va commencer par tout de suite poser un constat assez douloureux : personne ne veut voir vos images. Du moins, personne ne sait encore qu’il veut les voir. Donc il ne faut jamais compter sur la patience de l’internaute, son envie de vous trouver, et de regarder et commenter toutes vos images malgré toutes les remarques que votre site mériterait. N’oubliez pas qu’internet est une jungle, et qu’il doit y avoir autant de portfolios de photographes que de reflex vendus chaque année. Je grossis le trait, mais ce n’est pas loin de la réalité. Vous pouvez publier les meilleurs images de la planète, si votre portfolio est bancal, personne ne les verra jamais (l’inverse marche aussi très bien, coucou Serge Ramelli).
C’est donc à vous de faire le nécessaire pour que cette expérience soit facile d’accès et agréable.
Sinon, il n’y a que Mamie, et tata Huguette, perdues dans le Vaucluse, qui grâce au temps libre offert par la retraite prendront la peine de se coltiner tout ça. Ceci étant dit, démarrons.
Qui êtes-vous ?
C’est sans doute le plus important, et ce que l’on oublie dans la plupart des portfolios photographiques. Le lecteur vient vous voir vous. Quelque part, s’il est sensibilisé à la photographie, il a déjà dû voir des paysages, des portraits, de la photo de rue. Ce qui l’intéresse c’est ce que vous vous êtes. Sinon, pas besoin d’aller sur votre site, un tour sur Flickr arriverait très bien à satisfaire son envie de photographies. Il faut qu’il reparte du site avec une idée précise de qui il a vu, de ce pourquoi vous faites ce type de photographie, bref qu’il vous ait identifié et non oublié dès la page quittée.
Cela passe principalement par trois choses :
Se présenter
Alors oui, ça paraît stupide tant ça baigne dans l’évidence, mais vous devez rédiger un petit paragraphe pour vous présenter. Attention, je ne parle pas d’une tirade dantesque destinée à votre ego, à base de « Photographe depuis X ans« , « grande expérience« , « professionnel depuis…« , ou encore « Je sublime la vie« . Non, il s’agit simplement de vous présenter, vous et votre travail, pourquoi vous faites cela, vos projets, et ce qui vous inspire. Easy as ABC.
N’oubliez pas non plus de décliner ces infos dans la présentation de votre travail. Vos séries sont logiquement issues d’une démarche artistique, votre lecteur n’est pas forcément au fait de celle-ci, et ne le sera pas forcément en regardant les photographies. Posez vous la question : Pourquoi j’ai fait ces images ?
Le nom de votre site
J’aurais presque dû commencer par ça. Quand vous lancez votre site, vous vous retrouvez devant une belle case blanche (inaugurant cette grande aventure) vous demandant de trouver un nom pour votre domaine. Nom que vous allez garder un sacré moment donc on y réfléchit bien. Cependant, si vous n’avez pas d’idées, n’y allez pas par 4 chemins : mettez votre nom et votre prénom. J’ai remarqué une chose, sur internet, plus le photographe est mauvais, plus son nom est une espèce de soupe philosophique tirée par les cheveux, le tout à base de : « flou sentimental », « dans mon regard », « le monde dans mes yeux », « le temps d’un instant ». Certains sont parfois bien trouvés, je trouve le nom Au coin du jour, du blog de Sébastien Roignant joli, mais je cherche toujours le lien avec sa photographie.
Bref, pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heures : Henri Cartier-Bresson, par exemple s’appelait Henri Cartier-Bresson, ou HCB, mais pas Henri « instant décisif » Bresson.
Trier ses images
Prenez vos photographes préférés. Vraiment ceux dont vous connaissez le mieux l’oeuvre et la vie. De combien d’images vous souvenez vous d’eux ? 5 ? 10 ? Et ce chiffre descend drastiquement si l’on prend des photographes que l’on connaît « de nom », sans s’être totalement plongé dans leur œuvre. Pour faire simple : si un jour vous arrivez à graver une image dans l’imaginaire collectif, vous aurez très largement réussi votre carrière.
Cela pris en considération, on comprend aisément pourquoi il est nécessaire de faire du tri, de ne présenter que le meilleur : le lecteur ne retiendra pas tout. De plus, dites vous que vos 10 meilleurs images dans une série valent largement plus que les 500 suivantes. Il est beaucoup plus intéressant d’avoir un portfolio restreint, mais percutant, que d’en avoir un qui alterne bon et moyen, au risque de ne laisser dans les esprits que le souvenir d’une soupe à peine potable. Sachant que c’est clairement à vous de définir ce qui est bon et ce qui ne l’est pas, ne vous fiez jamais aux likes ou autres, qui n’ont aucune espèce d’importance.
Ça c’était pour la partie « micro » (l’organisation dans vos séries / thèmes) pour la partie « macro » (le nombre de séries présentés) il est aussi de rigueur d’effectuer un choix, pour éviter l’effet catalogue. Je m’explique : quand j’arrive sur le portfolio d’un photographe, et que je vois se succéder les thèmes (portrait, paysage, noir et blanc, voyages, mariage, etc.), j’ai plus l’impression de consulter le cahier d’exercices de quelqu’un qui a essayé toute les techniques, que de vraiment voir le résultat d’une réflexion. Restez constant et cohérents : moi, par exemple, si j’essaie la macro-photographie demain, je ne publierai sûrement rien sur cette plateforme, car cela n’offrira au lecteur qu’une impression de fouillis et de confusion. Personne ne vous demande d’être bon partout ; pour être un bon photographe, ne faites que ce qui a vraiment du sens pour vous.
Pour finir, acceptez juste l’idée que tout n’est pas bon. Kill your babies comme disent les Américains. Parfois (et même souvent) cela nécessite du temps pour s’en rendre compte, il faut revenir sans cesse sur la construction de son travail, mais surtout, si vous avez un doute, n’hésitez pas à supprimer une image, de votre portfolio. Less is more.
Faciliter la tâche au lecteur
Voilà, vous avez sélectionné le contenu, mis tout ça en ligne. Mais reste encore à l’organiser. Il faut que la navigation soit aisée, que l’on trouve le contenu rapidement, et que l’on puisse interagir quand on en a envie. Cela passe par plusieurs points :
Faites des scénarios
Sans doute le conseil le plus simple de tous à appliquer, et qui en plus vous fera revivre les plus belles heures de votre temps à l’école primaire : prenez un crayon et du papier. Il faut juste scénariser un peu le parcours que vous attendez de vos lecteurs.
- Ils arrivent où ? Qu’est-ce qu’ils voient ? Qu’est-ce qu’ils peuvent faire ?
- De là : où peuvent-ils aller ?
Pas besoin de réfléchir à des choses incroyables, mais il faut y penser. Par exemple, pour le présent site, il y a 2 scénarios possible : vous venez soit pour mes photographies (merci !) soit pour mon blog (encore merci !). Dans le premier cas, depuis la page d’accueil vous avez un menu qui renvoie aux différentes séries, l’interface est simple et assez épurée : je veux que le lecteur se concentre sur les images. C’est pour ça qu’il n’y a pas de boutons de partage tout colorés. Dans le deuxième cas, c’est plus construit : vous avez une barre latérale qui présente les anciens articles, commentaires (etc.) et qui est présente uniquement sur le blog (pour ne pas polluer le reste du site). A la fin des articles il y a : un renvoi aux articles précédents, suivants, sur le même thème (afin que le lecteur soit incité à continuer sa balade) ou les icônes des réseaux sociaux, pour que le lecteur puisse partager s’il a aimé le texte (ce que je vous invite à faire si c’est votre cas 😉 ). Concernant les icônes de partage, je vous conseille cet excellent article de WP Marmite.
Commentaires
Avouons le, laisser un commentaire peut-être parfois une belle galère. Il faut se connecter, ou pire créer un compte, vous n’avez pas forcément de retour sur votre commentaire, bref, il faut que ça soit simple. En effet, c’est une étape très importante : le lecteur a été intéressé par votre contenu et a envie d’y répondre (en bien ou en mal), il participe à la vie de votre plateforme, ce qui est un peu la base du Web 2.0. Pensez donc à tester votre module de commentaires, et à faciliter son accès (notamment en permettant une connexion depuis les réseaux sociaux).
Comment je vous contacte ?
Votre portfolio étant votre vitrine, il indispensable de permettre au lecteur de pouvoir vous écrire. Sait-on jamais, il pourrait vous proposer une exposition, ou vous donner des conseils, bref, dans les deux cas, vous aider à avancer. Le premier des conseils est de ne jamais mettre son adresse mél directement sur le site. Pour 3 raisons : premièrement c’est difficile à maintenir (si vous changez votre adresse vous devez corriger tous les endroits où elle est citée) et c’est la porte ouverte à une flopée de spams sans fin. Enfin, c’est un peu long pour l’utilisateur qui doit copier l’adresse dans son webmail ou son client de messagerie (ça existe encore?) puis rédiger le message.
La meilleure solution reste d’avoir une page de contact. Celle-ci doit idéalement être accessible de partout et clairement visible. Si vous êtes utilisateurs de WordPress, je vous conseille le plugin Contact form 7, il est personnalisable et très efficace. De plus, vous pouvez choisir comment vous sont transmis les messages, et ajouter un petit mot clé dans l’entête (« site-web » dans mon cas) afin de séparer les messages automatiquement dans votre boite mail. Pratique !
Enfin, pensez aux réseaux sociaux. Les utilisateurs peuvent avoir envie de vous suivre de plus près, le contenu étant généralement plus souvent mis à jour sur ces plateformes : je publie plus de choses sur la page Facebook (liens, expositions, vidéos par exemple) que je ne fais d’articles sur le site. Pour les bonnes pratiques, je vous renvoie à l’article de WP marmite cité ci-dessus.
Soigner son interface
Alors voilà, vous avez tout prévu, vos images, le plan du site, toutes vos présentations sont prêtes. Il serait quand même ballot de gâcher tout ça avec une interface clairement dégueulasse. Entre mauvais goût et méconnaissance, les pièges sont nombreux. Le but étant d’éviter le syndrome du sapin de Noël, ainsi, on oublie les multiples pop-ups, la musique automatique, le carrousel en flash bien lent, ou encore la CSS personnalisée aux couleurs de l’arc-en-ciel. Une interface claire, lisible, et pratique, c’est la garantie que l’utilisateur aura envie de passer un peu de temps sur votre site web, et croyez moi, ce n’est pas gagné.
Pensez à l’accessibilité
Toutes les personnes ne sont pas égales face au web. Que l’on soit âgé, très jeune, ou atteint d’un handicap, il faut que l’on puisse lire votre contenu, ça serait dommage de vous priver d’une partie de votre public ! Il ne s’agit que de bonnes pratiques, la plupart étant issues du RGAA, le référentiel général d’accessibilité pour les administrations. Grossièrement, il décrit comment rendre le web accessible à tous, bien sûr cela demande beaucoup de développements et tout n’est pas faisable pour un site amateur. Mais on peut s’inspirer de l’esprit de ce texte pour rendre l’expérience agréable pour tous.
Il se compose de 4 grandes pratiques à respecter, votre site doit être :
- Perceptible : chaque information doit être facile d’accès. Pensez aux versions de remplacement de certains contenus (une description des images et des vidéos par exemple).
- Utilisable : laissez le temps au lecteur de lire le contenu (on évite le texte ou les images qui défilent dans tous les sens) ; idéalement, le plan du site doit être clairement visible pour que l’on sache où l’on se trouve. De plus, limitez l’accès au contenu à 2-3 clics grand maximum. Sinon on se perd dans les arcanes de votre site, et personne n’a envie de se coltiner ça.
- Compréhensible : le contenu doit être lisible (pas de polices fantasques par exemple), les pages doivent toutes fonctionner de la même manière (de préférence), etc.
- Robuste : il doit être compatible avec les standards actuels du web, afin d’être compatible avec le maximum de plateforme. Donc on évite d’utiliser la libraire javascript codée par tonton Jacky pour le défilement en diagonale de son carrousel d’images.
Plus généralement, pensez aux différentes plateformes : PC, mobile, tablettes. Votre site doit être responsive design afin de s’adapter automatiquement aux différentes formes d’écran. Il n’y a rien de pire dans la vie (et j’exagère à peine) que de tomber sur un site web, et d’être obligé de zoomer sur son écran de portable pour lire le texte. La plupart des thèmes WordPress le sont désormais, il suffit juste de le vérifier à l’installation. Si vous voulez vraiment faire les choses correctement, vous pouvez aussi rendre votre site compatible avec le standard AMP. C’est un format poussé par Google, dont le but est de rendre les pages plus légères afin d’être rapidement consultables sur mobile. Sa mise en place est très simple et ne nécessite aucune connaissance technique : il suffit d’installer le plugin, qui génère automatiquement des pages AMP du type nomdusite.com/article/amp, et le tour est joué.
Enfin, inversement, si votre site n’est pas accessible, parce que vous faites des modifications, signalez-le. Cela évitera au lecteur de tomber sur une page étrange où manque la moitié du contenu, et ça vous permet de travailler tranquillement. Pour ma part j’utilise WP Maintenance Mode, il permet de mettre un compte à rebours, un renvoi vers les réseaux sociaux, une belle image, et un message d’absence. Le top quoi.
Misez sur la rapidité
Comme pour tous les points précédents, un site web trop lent peut très vite décourager votre lecteur. Mettez-vous à sa place, s’il vient sur votre site pour découvrir votre travail et que chaque image met 10 secondes à charger, il va très vite faire demi-tour, et il aura raison. Testez régulièrement votre site, jouez le rôle du visiteur et essayez-le. Plus généralement, voici quelques conseils :
- Limitez le nombre de plugins présents : ils appellent souvent du code extérieur dont le chargement peut ralentir le temps d’affichage d’une page. C’est particulièrement vrai pour les icônes officiels des réseaux sociaux.
- Pensez à utiliser un plugin de cache. Personnellement, j’utilise WP Super Cache. Cela vous permet de stocker une version de vos pages et de l’afficher au lecteur, c’est beaucoup plus rapide que d’exécuter le code à chaque chargement de la page. Cependant, quand vous effectuez une modification, celle-ci ne sera pas visible automatiquement mais à la régénération du cache, c’est à prendre en compte avant de s’exciter sur le bouton publication 🙂 .
- Réduisez la taille de vos images. Alors oui, ça fait mal une fois que l’on a passé tout ce temps à les retravailler, mais honnêtement sur le web, il ne sert à rien d’avoir une image de plus de 2048 pixels de large. Les écrans ne pourront pas charger plus. Vous gagnerez beaucoup de temps de chargement en faisant ça, Personnellement j’utilise Imsanity. Et les images HD restent sur Flickr au besoin (qui gère leur hébergement et leur vitesse d’affichage à ma place).
- Testez la vitesse de votre site. Avec ce Tool Pingdom, vous verrez très facilement si vous êtes dans des temps de chargements acceptables ou non, et ce qui est trop long à charger, et donc qu’il faut optimiser.
N’hésitez pas à y mettre de votre poche
Eh oui. Vous avez acheté votre matériel une petite fortune, des livres pour vous former sur lesquels vous avez passé des heures, un beau voyage dont vous avez ramené plein de photographies… Il serait quand même légèrement stupide de jouer les radins à la dernière étape. Un site web qui fonctionne bien coûte un petit peu, rien de bien dingue, mais si vous le faites, faites-le complètement. Il y a principalement 2 dépenses à prévoir pour un portfolio photographique :
- L’hébergement. C’est de l’ordre d’une quarantaine d’euros chez OVH pour une année. L’avantage étant que l’on bénéficie de nombreux services mutualisés ayant trait à la sécurité. L’autre principal avantage (lié au fait de vous héberger vous-même) est d’avoir la main sur tous les aspects de votre site, et de ne jamais être dépendant de votre plateforme (ce qui n’est pas le cas si vous êtes chez Wix, SmugSmug, 500px, ou autre).
- Les plugins. Des fois, vous aller tomber sur LE plugin de vos rêves, celui qui donne à votre site l’apparence magique dont vous rêviez. Là encore, il faudra passer à la caisse, pour rémunérer les gentils développeurs qui l’ont fait. Encore une fois, rien de bien dingue, rares sont les plugins à dépasser une ou deux dizaines d’euros.
Pensez à la sécurité
C’est sans doute l’étape la plus bête, et celle qui de visu aura le moins d’impact sur vos lecteurs. Cependant, en y pensant dès la mise en place de votre site web, vous vous remercierez sûrement plus tard d’avoir effectué ces étapes. Il s’agit simplement de protéger tout ce travail, pour qu’il ne soit pas bêtement piraté (ce qui peut arriver pour plein de raisons différentes, mais bref, passons). Cela passe par 3 étapes clés, qui garantissent une grande partie de la sécurité de votre site :
- La gestion des comptes. Il est possible que vous ayez plusieurs intervenants sur votre portfolio. Par exemple, une amie à moi relit les textes. Cependant, il faut faire bien attention à quel type de compte vous ouvrez à quel profil. Par exemple, ma relectrice a un compte de contributeur, elle ne peut pas toucher à l’administration du site, ni publier un article. Simplement, relire, écrire et sauvegarder des articles. Soyez vigilants sur ce point, vous serez à l’abri de toute mauvaise manipulation fortuites. Vous trouverez toutes les informations nécessaires dans cet article.
- Faites faire le travail à des robots. Au XXIe siècle, et avant qu’ils nous remplacent, les robots sont encore nos meilleurs alliés. Pour ma part, j’en utilise deux : Sucuri security, qui dispose de tonnes d’options pour contrôler que tout se passe correctement (c’est assez touffu, prenez bien le temps de le paramétrer) et JetPack qui m’alerte en cas d’indisponibilité du site. Ce n’est pas forcément un mauvais signe, mais je préfère le surveiller.
- Contrôlez la page de connexion. C’est une assez grande faiblesse, mais par défaut, la page de connexion de tous les site sous WordPress est la même : nomdevotredomaine.com/wp-login.php. N’importe qui ayant cette information peut tenter de se connecter jusqu’à réussir et prendre la main sur votre site. Vous pouvez faire 2 choses pour empêcher cela : déplacer la page de connexion, on ne peut se connecter si on ne la connait pas (avec ce plugin) et limiter le nombre de tentatives possibles de se connecter (avec celui-ci).
Conclusion
Pour commencer, je vous remercie d’avoir tenu jusqu’au bout. Je me suis rendu compte pendant la rédaction que l’article commençait à devenir assez long, mais j’ai essayé d’être exhaustif. Quoi qu’il en soit, il ne s’agit que de conseils issus de ma pratique, à vous de prendre ce dont vous avez besoin et ce qui vous intéresse dans tout ça. Si jamais vous avez besoin d’un conseil ou d’un peu d’aide, n’hésitez pas à m’envoyer un petit message.
En effet, malgré les apparences, il est très gratifiant de réaliser son propre portfolio, et je prends beaucoup de plaisir à retravailler le mien régulièrement. Il faut vous considérer comme votre propre éditeur, et prendre le temps nécessaire à la réalisation et à la maintenance de ce dernier.
Au final, cet article parle assez peu de photographie, mais il n’est jamais trop tard pour se rattraper. Je vais donc le terminer en vous invitant à consulter le portfolio d’Andre D. Wagner, un street photograph américain, que je trouve à la fois bien réalisé et rempli d’un excellent travail photographique.
Ps : la version vidéo :
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