Introduction
Depuis 2017, je publie une fois par an une liste de conseils de lectures pour l’année à venir, le premier article étant paru en mars. Vous pouvez d’ailleurs retrouver tous les précédents articles, dont les conseils de lecture sont encore valables, ici :
Comme vous pouvez le remarquer, nous sommes en décembre et il ne vous reste plus beaucoup de temps si vous voulez lire ces livres « cette année ». Le planning a un peu plus dérapé chaque année et maintenant nous sommes plus proches d’un grand récapitulatif des bonnes lectures, mais tant qu’on parle de livre, disons que ça roule.
Cette année, je n’ai pas été fiable du tout concernant les livres photo. À l’origine, je ne voulais pas en acheter, je m’étais dit que je tournerais avec les sélections que les éditeurs m’envoient régulièrement et que ça serait aussi l’occasion de relire les anciens. Cela a évidemment été un échec cuisant.
Je ne devais pas non plus aller à Paris Photo. Mais un déplacement professionnel de dernière minute, à une station de métro, m’a permis d’avoir le temps d’y faire un saut. Et tradition oblige, j’en suis reparti avec 2 brouettes de livres environ. Rebelote à Berlin où malgré une limite de poids dans l’avion au retour, j’ai tenté le diable et fait quelques emplettes.
Au final, j’ai dû acquérir une centaine de livres photo dans l’année (dont 26 à une brocante cet été au CRP). Je n’ai pas le chiffre exact, l’application que j’utilise pour les suivre ne garde pas trace de cette information et je pense que c’est tant mieux pour ma santé mentale.
De même (et toujours pour souligner mon absence totale de fiabilité au sujet des livres photo), j’avais dit au détour d’une story Instagram que cette année, je ne ferais pas cet article de récap. Je pensais m’arrêter une fois l’article sur le prix des tirages paru, je trouvais que ça terminait bien l’année.
Mais j’ai commencé à me plonger dans tout ce que j’avais accumulé cette année, certains titres m’ont mis une belle claque, et je trouvais ça dommage de ne pas en parler. Donc une fois de plus, j’ai relevé mes manches, lustré mon clavier, et nous y voilà.
En revanche, à l’inverse des précédents opus, j’ai décidé de faire cet article seul. L’année dernière, j’avais sorti le plus gros article du Blog (plus de 10 000 mots je crois) avec plusieurs intervenants, et j’avais envie de faire plus simple cette année.
Je vais donc vous parler de 5 livres qui se sont vraiment démarqués dans ce que j’ai lu cette année. Il n’y aura que des monographies (pas de livres de conseils, d’histoire ou de philosophie). Le point commun entre eux est très simple : ils sont beaux, l’aspect esthétique en est une très forte composante. Ce sont aussi 5 livres qui m’ont surpris, qui ont réussi des choses que je ne pensais pas possibles.
Mais bref, commençons à regarder ça sans plus tarder.
PS : je précise, j'ai payé tous ces livres. Aucun ne m'a été envoyé par un éditeur dans le but d'en faire la promotion.
Jack Davison – Photographs
Photographs, livre au titre on ne peut plus simple, est le premier du photographe britannique Jack Davison. C’est d’ailleurs la première chose à retenir de lui, son nom ne contient qu’un seul « d » et non deux, je me trompe environ 50 % du temps.
Concernant sa biographie, Jack Davison est né en 1990 (il est donc plus jeune que moi, ce qui, en considérant son avance spectaculaire, a tendance à me faire déprimer, mais, ne nous comparons pas, chacun sa soupe). Du reste, il a étudié la littérature anglaise à l’université de Warwick, mais a passé la plupart de son temps à expérimenter avec des appareils photo. Depuis l’âge de 14 ans, il n’a cessé de photographier ceux qui l’entourent. Il vit à Londres et travaille pour de nombreuses publications, dont le New York Times Magazine, M Le Monde, Luncheon, Double et British Vogue, mais passe la plupart de son temps à photographier pour son travail photo personnel. Sa première exposition personnelle, Revisiting Pictures, a eu lieu au Foam Fotografiemuseum d’Amsterdam en 2016.
Ce livre regroupe son travail, produit entre 2007 et 2019, soit 12 années de photographie. On va parler de ce qui le rend exceptionnel, mais avant, attardons-nous sur les caractéristiques de son style :
- Davison, qui est autodidacte, a une photographie très proche de la peinture, c’est lié à l’usage régulier du clair-obscur dans sa photographie. Cela donne à ses images, et à la réalité qu’elles dépeignent, un côté tant sensuel que surréaliste, comme vous pourrez le voir dans l’extrait ci-après.
- Ses images ont aussi un côté cinématographique. D’une certaine façon, chaque image est composée de plusieurs couches qui renvoient vers le hors champ. Un regard, une lumière, une attitude, et c’est un petit monde qui enveloppe l’image dans notre esprit.
- Des yeux et des mains. C’est ce qu’on retrouve souvent dans son travail, deux éléments donnant souvent de la tension, du dynamisme aux images.
Maintenant que l’on sait que Davison est un excellent photographe, qu’est-ce qui fait que ce livre est encore plus remarquable que la simple somme de ses images ?
Eh bien, plusieurs choses :
- Tout d’abord et sans mauvais jeu de mots : sur le papier, ce livre n’est pas censé fonctionner. Si on m’avait parlé du projet sans me le montrer, j’aurais pensé qu’il s’agissait simplement d’un tas décousu (mais contrecollé) d’images. En effet, je suis bien incapable de vous dire de quoi ce livre parle. On alterne les portraits, les paysages, les photographies de rue, ou plus intimes. Impossible de tirer un fil conducteur de tout cela.
- Aussi, le livre mélange couleur et noir et blanc, sans que cela ne fasse particulièrement sens (il n’y a pas de lien entre la présence ponctuelle de la couleur et la volonté de l’artiste de développer un propos à partir de là).
- Enfin, les formats varient beaucoup, les ratios changent, certaines images sont plus grandes que d’autres et cela varie sans cesse au fil du livre.
Et pourtant, étonnement, malgré tout cela grâce à tout cela, le livre fonctionne. Il fonctionne du feu de Dieu. J’ai rarement eu un livre entre les mains qui m’ait autant donné envie d’aller faire des images et rien d’autre pendant toute une journée (en ça, merci Jack). Si, en lisant ma description, le livre peut paraître incohérent, dans la pratique, il n’en est rien. L’expérience est constante, cohérente, uniforme. La séquence d’images est complexe, mais pas compliquée, énigmatique, mais surtout sublime. L’incroyable sens de l’image, de la composition et de la mise en forme lie ces douze années de travail, et on s’y plonge avec un plaisir non feint.
Wesley Verhoeve – Notice
Je suis tombé sur ce livre un peu par hasard dans une librairie à Amsterdam. J’ai appris à la caisse que c’était le dernier exemplaire. Un double coup de bol, j’ai découvert par la suite qu’il était assez difficile à trouver maintenant, et en plus… il est signé. Bref, le hasard fait parfois bien les choses, pour contribuer à vider mon compte en banque pour remplir ma bibliothèque.
Le livre a été fait par Wesley Verhoeve, un photographe et conservateur qui travaille à Londres et New York. Après avoir voyagé pendant plusieurs années, il s’est retrouvé coincé à Vancouver où il n’avait jamais été avant. Et comme nous tous pendant la pandémie, il a dû tuer le temps pendant plusieurs mois (en l’occurrence 5) au même endroit.
Là aussi, je retiens plusieurs choses de ce livre.
Pour commencer, les chiffres sont impressionnants. La quantité de travail est énorme. Verhoeve a réalisé 123 marches quotidiennes entre le 4 avril et le 5 août 2020, cela représente 307 heures de marche (1 230 km). À cette occasion, il a pris 34 194 photos. C’est colossal ; dans le cadre du livre Les Américains, Robert Frank en a pris 23 000 lors d’un road trip de 18 mois.
Bien évidemment, la quantité n’a rien à voir avec la qualité, sinon les gens mitraillant au reflex dernier cri seraient tous au MoMA.
Mais dans le cas présent, il a su tirer la substantifique moelle de cette matière et produire une sélection des plus percutantes. Comme il le dit à la fin du livre, le titre Notice vient de ses échanges avec un ami. En anglais, le terme signifie « remarquer » et lors des échanges il lui disait souvent « tu as vu ceci ? cela ? », chaque image ayant ses petits détails à scruter, sa raison d’être, sa particularité.
Aussi, et dans la veine du livre précédent : le livre alterne noir et blanc et couleur et multiplie les appareils. L’auteur a utilisé des appareils argentiques, numériques, des formats différents, une dizaine de pellicules différentes (il en donne la liste à la fin de l’ouvrage), et pourtant tout est cohérent et tient ensemble.
Comme vous pourrez le voir en parcourant la maquette ci-dessous, il a fait un choix légèrement différent : toutes les images ont le même ratio et sont en orientation portrait.
C’est un choix qui lisse les différences entre les images et permet de mieux unifier le tout. Là aussi, j’approuve.
Dans le cadre de ce projet, Verhoeve dit avoir dû « apprendre à voir », en effet, il a parcouru le même quartier, jour après jour, et en a fait des milliers et des milliers de photos. Sans une attention constante à son regard, aux détails, aux possibilités qu’offrent chaque journée et chaque lumière, impossible d’avancer.
Donc oui, pour réaliser un tel projet condensé sur un lieu si restreint (quelques pâtés de maison, le plan est aussi à la fin du livre), il faut apprendre à voir. Mais le tour de force du livre, je trouve, c’est qu’il nous apprend à nous aussi, lecteurs, à voir. Et de deux façons :
- On scrute les images, on les détaille, on rentre dedans. Les compositions de l’ouvrage poussent à l’observation.
- On repart souvent avec un sentiment de « tiens, il a vu ça là, je ne l’aurais pas remarqué. Je devrais faire plus attention » et notre regard sur le monde s’en trouve un peu changé.
C’est vraiment un livre que l’on parcourt avec plaisir, qui nous change un peu et qui donne aussi envie de faire plein de photos, quitte à rester dans le voisinage tel ce bon vieux Spider-Man.
Trent Parke – Crimson line
Commençons donc par l’historique, j’avais déjà parlé de Minutes to Midnight, un de mes livres préférés de Trent Parke, ici :
Et pour ce deuxième livre de lui dans ma bibliothèque, on repart sur le même niveau : un livre beau, poétique, et personnel.
J’ai acheté la deuxième édition du livre lors d’un voyage à Berlin, la première ayant été épuisée en seulement 5 jours. La deuxième édition est quasiment identique à 3 images près, que je n’ai pas pris la peine de chercher dans le livre. Jouera à cache-cache avec elles qui pourra.
Parke est né dans la ville sidérurgique de Newcastle, en Australie. De son enfance, il garde un souvenir : celui d’accompagner sa mère pour aller chercher son père au travail. Il voyage à travers des zones industrielles, pleines de chantiers navals, de cheminées et d’aciéries.
Si comme tout photographe Parke s’intéresse à la lumière, ce sont bien les couleurs changeantes de l’aube et du crépuscule et tous leurs rouges, qui l’ont marqué. Sans surprise, ce sont ces couleurs que l’on retrouve dans le livre, entourant des bâtiments industriels.
Le livre fait aussi de nombreuses références à l’exploitation industrielle de la cochenille pour obtenir cette couleur, le rouge cramoisi. C’est un minuscule insecte qui habite les cactus de figue de barbarie et qui est élevé pour produire des teintures. Ce colorant qui est maintenant principalement utilisé dans les cosmétiques et les colorants alimentaires.
Le livre contient donc des dessins et explications du procédé d’exploitation de cet insecte, qui consiste simplement à les massacrer et à les écrabouiller, comme le détaille le passage ci-dessous :
Dès que l’insecte femelle est délivré de sa nouvelle et nombreuse progéniture, il se réduit à une simple enveloppe et meurt ; aussi prend-on grand soin, au Mexique, où on le récolte principalement, de tuer les vieux pendant qu’ils sont gros de jeunes, afin d’empêcher que les jeunes ne s’échappent dans la vie, et de les priver de cette belle teinture écarlate, si estimée du monde entier.
John Ellis, Esq; 1762.
Adorable.
Ainsi, le livre alterne images colorées et sources autour de l’exploitation industrielle de la cochenille, dont on retrouve les couleurs dans le ciel autour des usines, la boucle est bouclée. Aussi, la maquette est intéressante : si le livre commence sur des tons très chauds, il tend de plus en plus vers le bleu (chose que j’ai essayé de reproduire dans l’extrait ci-dessus). Un livre atypique, terriblement beau et qui lui aussi nous pousse à mieux regarder notre environnement. Y a-t-il des cochenilles dans le ciel chez vous ?
Peter Funch – 42nd and Vanderbilt
42nd and Vanderbilt, je l’ai acheté à Paris Photo dans la galerie qui représente le photographe danois Peter Funch. Galerie dont j’ai totalement oublié le nom, mais passons. À la base je voulais acheter Babel tales, mais comme il s’agissait des derniers exemplaires, le prix de 500 € m’a un peu refroidi. D’ailleurs, vous noterez que pour 42nd and Vanderbilt j’ai aussi pu avoir un des derniers disponibles, mais le projet étant moins connu, il ne m’a pas coûté 1/2 SMIC. Une affaire, presque.
C’est un livre de photographie de rue comme je les aime : il part d’une idée très simple et l’exploite au maximum. Peter Funch a photographié pendant 9 ans (de 2007 à 2016) entre 8 h 30 et 9 h 30, à l’angle sud de la 42e Rue et de l’avenue Vanderbilt à New York. Voilà, c’est tout. Enfin, presque…
Il a produit des milliers d’images, puis, dans cette masse d’images, s’est amusé à retrouver les gens qui passent par là plusieurs fois. On les retrouve, avec les mêmes vêtements, attitudes, accessoires à des semaines, des mois, parfois des années d’intervalle. Dans le livre, cela se présente comme suit :
D’ailleurs, comme je vous le disais, le livre est épuisé. Mais Peter Funch en a mis un extrait assez large sur son site (c’est vraiment généreux de sa part) et je le reproduis ici, pour que vous puissiez vous faire une idée du contenu.
N'hésitez pas à mettre les images en plein écran, histoire d'en profiter.
Déjà, de base, le livre est fascinant. Cela va devenir le thème de cet article malgré moi (ce n’était pas prévu), mais là aussi, Funch délivre une leçon quant à l’intérêt de travailler son regard, même sur une zone aussi restreinte et commune que le croisement de deux rues où on va tous les jours.
Au-delà de ça, je trouve qu’on se plonge facilement dans les images. La rue devient un petit théâtre, les passants quasiment des acteurs en pleine performance, et on cherche, on regarde, on scrute, on analyse la moindre similitude ou différence. Aussi, la répétition du temps, l’habitude nous sautent à la vue. Là où la photographie de rue a souvent le culte de l’instant décisif, de l’image unique et spectaculaire, Funch prend le chemin inverse : tout n’est que répétition, routine. Mais n’est pas pour autant moins intéressant.
Une autre approche de la photographie de rue trop rare, mais très appréciable.
Avant de conclure sur ce livre, je voulais mentionner cette double page qui m’a scotché.
Ces deux images ont été prises à 5 ans d’intervalle. On y retrouve le même homme, dans la même attitude, travaillant pour la même entreprise dont le logo est sur la chemise. Je trouve ça assez hallucinant que 5 ans après, dans toutes les images qui ont été prises, Flunch soit capable de les retrouver et de les mettre à côté. Le temps est passé, mais le quotidien semble être resté le même.
Ne courez pas après, mais si par hasard vous tombez dessus, c’est un livre plus qu’intéressant à parcourir. Et surtout, retenez la leçon qu’il donne : vous pouvez faire de la photographie de rue autrement, même avec une idée simplissime (mais pas simpliste pour autant).
Maisie Cousins – Rubbish, dipping sauce, grass peonie bum
De mémoire, j’étais déjà tombé sur ses travaux lors de la précédente édition de Paris Photo (que j’avais copieusement confondus avec ceux de Marguerite Bornhauser au début). Mais passons.
Cette année, je retombe sur la galerie l’exposant (les tirages sont toujours aussi plaisants à voir en grand) et… un livre ! Ce livre est la première monographie photographique de Maisie Cousins et comprend 44 de ses images les plus emblématiques produites de 2015 à 2019.
J’ai voulu créer un livre sur les cinq dernières années, mes favoris de différents projets et des choses entre les deux – comme un best of. Il y a beaucoup de thèmes et de compositions récurrents. J’avais l’impression que je ne pouvais pas aller de l’avant avec ce travail sans l’intégrer dans un objet tangible. Je pense qu’à une époque où la production d’images est si rapide, attendre pour faire un livre semble vraiment important.
Maisie Cousins
La couverture du livre est dorée brillante (du plus bel effet, mais terriblement compliquée à photographier !). Pour l’anecdote, cette couverture fait référence à l’installation de sa première exposition solo « Grass Peonie Bum » en 2017 à TJ Boulting, où le sol était couvert d’or dans une pièce entière de la galerie.
Les images sont tirées en pleine page (les Anglais disent « fullbleed », à fond perdu), sélectionnées parmi ses trois séries les plus significatives : Rubbish, Dipping Sauce, Grass Peonie Bum (que l’on peut littéralement et horriblement traduire par : Déchets, Sauce à tremper, Herbe-Péonie-Clocharde, tout un programme).
La préface du livre est rédigée par Simon Baker, directeur de la Maison européenne de la photographie de Paris :
Son monde est un monde où non seulement les choses déconnectées se ressemblent les unes aux autres, mais où les choses ne se ressemblent pas elles-mêmes. À la place de la ressemblance, tout est recouvert d’une épaisse couche visqueuse de couleur brillante ; un vernis tactile qui transforme les choses de manière alchimique mais qui, d’une certaine manière, les laisse en même temps intactes.
Simon Baker
Au début je trouvais que cette citation résumait bien le travail, mais la dernière phrase me met le doute. Qu'est-ce qu'une transformation de manière alchimique qui laisse les choses intactes en photographie ? Est-ce un bullshit photo ? Là aussi, vous pouvez voter dans les commentaires.
Ce sont des images étranges, où la pourriture côtoie des teintes pop et éclatantes, où l’on trouve des gros plans et des images viscérales. On en garde une impression de décalage, sans pour autant être rebuté par ce que l’on y voit. C’est une sorte de plaisir visuel un peu coupable. Bref, c’est bizarre, inattendu et étonnant, et j’ai bien aimé.
Ah, et pour conclure sur ce livre : il contient des fleurs, des feuilles, des insectes et des fruits… S’agirait-il de mon premier livre de macro ?
J’aurais bien lancé un sondage, mais n’ayant pas trouvé de plug-in WordPress satisfaisant, je vous laisse voter en commentaires. Et si vous ne comprenez pas la blague, ces 2 vidéos vous remettront dans le contexte :
Conclusion
J’espère que cet article tardif vous aura quand même donné quelques idées de lecture pour les mois à venir (à défaut d’idées de cadeaux à mettre sous le sapin). J’aurais sans doute pu en faire un 3 fois plus long, les coups de cœur sur les bouquins ne manquant jamais, mais j’ai préféré faire court et que ça sorte avant la fin des temps.
C’est sans doute quelque chose que je devrais plus souvent faire l’année prochaine : plus d’articles, quitte à faire plus court. Je l’ai déjà dit, mais… vais-je le faire ?
Les paris sont ouverts.
Passez de bonnes fêtes, achetez des livres, gardez la pêche, et à bientôt pour la suite ✌🏻.
Et pour la musique, terminons l’année (cette fois pour de vrai), sur un best of de City & Colour
Laisser un commentaire