Introduction
Je l’avais déjà dit un peu plus tôt sur le Blog, j’apprécie beaucoup le travail d’Eric Kim. Je lui dois d’ailleurs une partie de mon approche de la photographie, cette distance et cette réflexion face aux choses (après, j’en ai fait ma tambouille). Il tient un blog sur la photographie de rue, et plus généralement aborde avec un œil de sociologue passionné de philosophie, les pratiques de la photographie.
Son travail est vraiment excellent, quoiqu’un peu répétitif, mais ce n’est pas vraiment le sujet. Ce sont plus les interrogations partagées par de nombreux photographes, et dont il résulte qui m’interpellent : nous avons besoin d’aide, de tutoriels, pour pratiquer la photographie de rue. Cela se sent sur son blog, sans doute parce que c’est le plus célèbre, mais les exemples sont nombreux, sur tous supports (vidéos, livres, blogs, etc.). Du coup, on est un peu en droit de se demander comment on est passé d’une pratique naturelle, et ce que ça signifiait, à quelque-chose qui nécessite un coup de pouce. Et ça tombe bien, ça sera l’objet de cet article.
Ps : j'utilise indifféremment les termes "Photographie de rue", "Photo de rue" et "Street Photography" tout au long de l'article.
Micro-définition
Commençons par le commencement, à savoir une bonne vieille définition. Définir la photographie de rue se révèle assez complexe, tant la pratique a évolué, et les pratiques variées. Cependant, je me dois de tenter ma chance, étant donné que cela permettra de donner des bornes à la suite de l’article. Ce qui ne veut pas dire que nous ne les franchirons pas, simplement, nous saurons que nous le faisons, et ça, ça vaut des pépètes, l’ami.
Quand on lui pose la question, Wikipédia nous dit :
La photographie de rue (« Street Photography » en anglais) est une branche de la photographie dont le sujet principal est une présence humaine, directe ou indirecte, dans des situations spontanées et dans des lieux publics comme la rue, les parcs, les plages, les grands magasins ou les manifestations.
Wikipedia
Le problème principal étant que via cette définition, la photographie de rue devient un concept un peu fourre-tout, où la photographie sociale et la photographie documentaire ont leur place et où les lignes sont difficiles à tracer. Prenons l’exemple d’Atget, que je me plais à considérer comme le premier photographe de rue, il a photographié tant les rues que la rue, et la présence humaine qu’elle abrite.
A l’inverse, Cartier-Bresson, qui est généralement considéré comme le premier photographe de rue, ne se considère pas lui-même comme tel, si on lit sa propre définition, malgré le fait qu’il correspond à ce que dit Wikipédia :
Une photographie est pour moi la reconnaissance simultanée, dans une fraction de seconde, d’une part de la signification d’un fait et, de l’autre, d’une organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment ce fait.
Henri Cartier-Bresson
Il n’y a pas là de notion de rue, de vie publique ou autre. Bref, Henri, tu ne nous aides pas là !
Comme vous le savez, parce que je me répète quand un problème est trop complexe en apparence, j’aime bien revenir à la base. Et là, la réponse est dans le nom : faire de la photographie de rue, c’est photographier la rue. On se noierait presque dans l’évidence, mais ça en dit plus que l’on ne peut penser à première lecture : cette définition exclut l’espace privé, mais prend tous les lieux publics (ville ou autres), et ne pose pas l’obligation d’une présence humaine.
Plus spécifiquement, on pourrait considérer la photographie de rue comme un style dérivé de la photographie documentaire, subjective (difficile de viser l’objectivité sur un sujet si fluctuant), soit une intervention du photographe exploitant les capacités de la photographie (je capture ce qui ne peut me capturer, j’interviens et saisis le réel), et qui prend d’assaut le territoire urbain avec un mélange de spontanéité et d’ironie, de fascination et d’angoisse, selon la personne derrière l’appareil.
Comment fabrique-t-on un style ?
C’est bien la première des questions à se poser après tout. La photographie de rue est un style photographique à part entière, dans le sens où le terme regroupe un certain nombre de pratiques et permet d’identifier le travail d’une personne = « Je suis photographe de rue ». Mais pourquoi est-ce que cette pratique bénéficie du statut de style et pas d’autres ? A titre de comparaison, le Food Porn (la pratique consistant à photographier et à partager les images de ce que l’on mange) n’en est pas un, vous n’en verrez pas dans les livres ou les musées. Demain, je peux me mettre à photographier toutes les chaussures que je croise, je ne créerai pas pour autant la Shoe Photography, mais pourquoi ?
Tout part du Zeitgeist. C’est un concept issu de la philosophie allemande que j’aime beaucoup. Cela signifie « L’esprit du temps« . C’est comme ça que l’on peut imaginer le début de la photographie de rue, c’était dans l’esprit du temps, pour être large disons du début du XXe jusqu’au milieu du même siècle. Les photographes qui sont passés à la postérité depuis ne se sont pas réunis dans une grande pièce, chacun en costume et fumant un cigare, pour décider de photographier la rue plutôt que l’espace. Non, c’est une convergence commune, une pratique, dans l’esprit de l’époque, et le contexte social a fait qu’à cette époque, cette pratique a émergé naturellement.
Mais on n’y est toujours pas. Cela aurait pu rester un tas de photographies désuètes dans les cartons de vieilles personnes depuis longtemps oubliées. Mais, si ça n’a pas été le cas, c’est principalement grâce à deux acteurs qui œuvrent à part égales : les historiens et le marché de l’art. Le sujet est tellement vaste qu’il mériterait un ouvrage à lui tout seul, mais pour résumer les choses, les expositions, les ventes, puis les historiens ont peu à peu érigé de simples photographes en icônes incontournables.
Il manque cependant une dernière place au puzzle : nous avons des photographes s’intéressant au même sujet, du moins suffisamment pour les regrouper sous la même bannière et afficher un consensus autour de leur intérêt. Il ne reste qu’à définir les codes de la pratique, et c’est là que les photographes interviennent. C’est comme ça que la boucle se boucle. Techniques, matériels, styles… La « façon de faire » se théorise, se diffuse. Et un style apparaît. Comme par magie, mais sans Anglais à lunettes et à cicatrices en forme d’éclair.
Et pour finir, la question qui fâche : La photographie de rue est-elle morte ? C’est vrai, le Zeitgeist est passé, les icônes trouvées, l’histoire faite et le style appris. On peut légitimement se poser la question. Pour ma part, la réponse sera un non très franc. Pour deux raisons, la première est que je la pratique moi-même, et que je ne vais pas publiquement me tirer une balle dans le pied. La deuxième est plus pragmatique, il faut garder à l’esprit que se souvenir est plus facile que réfléchir. Il est plus simple d’idolâtrer le travail de Bresson que de concevoir la suite. C’est un comportement assez normal, mais si l’on se sort de cette facilité alors il y a vraiment matière à photographier. Surtout à la vitesse à laquelle la société et la ville, son reflet, changent. On verra ça via les exemples ci-dessous.
Photographier l’autre
Là, la mayonnaise commence à prendre. Pour résumer, on a un style ayant émergé d’une époque bien précise, mais qui crée aujourd’hui beaucoup d’interrogations de la part de ceux qui veulent le pratiquer. La preuve étant le nombre de blogs et autres supports qui abordent le sujet. D’ailleurs, c’est assez amusant, il seulement deux questions qui reviennent régulièrement quand on parle de la photographie de rue : quel est le meilleur objectif pour cette discipline et comment photographier dans la rue. Pour le reste, ça semble rouler.
Pour commencer, je trouve ces appréhensions assez paradoxales. Nous faisons partie de la même espèce, avec des vies relativement similaires. Et du coup, autant je serais curieux de lire un tutoriel du type « Comment photographier les tigres ? » parce que là, effectivement je ne connais pas bien la bête et la rencontre pourrait s’avérer fâcheuse pour moi, autant photographier mes concitoyens me paraît normal. Ou du moins devrait l’être. Il n’y a rien d’étrange à photographier la vie publique. C’est d’ailleurs quelque chose de sain, d’essentiel, c’est grâce à cela que l’on gardera une trace dans l’histoire de la vie contemporaine. Parce qu’il ne faut pas compter sur les photojournalistes ou les historiens eux-même pour le faire, ça n’est simplement pas leur boulot.
Cette peur de photographier l’autre vient principalement des tabloïds qui par leur pratique ont lié atteinte à la vie privée et photographie de l’espace public. S’ajoute à cela le droit à l’image, mal compris mais quand même présent dans l’esprit des gens. Aussi, il faut bien penser que tous les gens que vous pourrez photographier ne pensent pas à ça, souvent ces considérations sont plus présentes dans la tête des photographes que dans celle des personnes photographiées, et ces photographes les projettent un peu (ou beaucoup) sur leurs sujets.
Prendre l’autre en photo, c’est un acte positif. C’est d’abord lui signifier que pour nous, il a un intérêt, qu’il est notable. Il faut remettre un peu les choses dans leur contexte, nous sommes dans une époque où l’on est constamment épiés. Sans rentrer dans la théorie du complot, essayez de compter le nombre d’actions que vous faites dans une journée qui finissent dans un log1. Pour reprendre un bout de ma journée type :
J’allume mon téléphone, je me connecte à mon réseau domestique, je vérifie mes emails, puis je pars de chez moi, je valide ma carte de bus (en passant devant les caméras de surveillance de la station), je prends le train (idem), puis je me rends à mon travail, je me connecte sur le réseau de l’entreprise, parfois je vais tirer de l’argent pour déjeuner le midi (ce qui fait un combo : utilisation d’une carte bancaire + caméra de surveillance), et ainsi de suite.
On ne sait pas où finissent ces données et qui les utilise. A minima, ça serait un robot. Donc à choisir, je préfère être repéré, photographié, noté, par un autre être humain, que par une énième machine.
Enfin, dernière pierre de mon mini-plaidoyer : la photographie a principalement évolué pour permettre de photographier de l’humain. Les premiers supports avaient des sensibilités ridicules, de l’ordre de 1 à 5 ISO et demandaient des temps de pose extrêmement long, de l’ordre de la décennie (ça va ! je blague, on parle plutôt de quelques minutes). Si l’on n’avait pas eu envie de photographier son prochain, on en serait resté là, 5 ISO pour le paysage, l’architecture, ou autre, c’était largement suffisant. Si l’on a eu besoin d’aller plus vite, c’est pour faire du portrait, du photojournalisme, de la photographie de rue (même si ça ne s’appelait pas encore comme ça) bref : pour photographier l’autre. C’est donc une pratique intrinsèquement liée au médium photographique, à son évolution.
Je ne souhaite pas faire de tutoriel sur la façon que j’ai de pratiquer. Cela reviendrait à ajouter ma pierre à l’édifice et à entretenir l’idée que l’on a besoin d’aide pour aller photographier la rue. Comme je viens de l’expliquer, c’est quelque chose qui doit être normal et naturel. Du coup le seul conseil que j’aurais à vous donner si c’est votre dada, c’est : allez-y. Basique et efficace.
L’illustration par l’exemple
C’est le moment où je balance quelques exemples, dans ma grande bonté, pour souligner le propos du billet (à savoir : la photographie de rue est vivante, variée, et tout à fait praticable). Dans le cas présent j’avais envie de faire un peu différemment, d’habitude je présente 3 à 5 photographes, et entre assez dans le détail, cette fois-ci j’avais envie de jouer la masse. Du coup, je vais vous en présenter beaucoup, et si certains vous intéressent n’hésitez pas à fouiller et à découvrir leur travail. Après tout, rien n’est plus efficace que l’autoformation. Je les ai regroupés par thèmes, c’est plus simple, mais totalement arbitraire.
L’idée générale de cette partie est plus d’illustrer la variété de la photographie de rue contemporaine plus que de détailler des grandes figures de son histoire.
Jouer sur la mise en scène
C’est souvent la première question que l’on se pose quand on regarde le travail d’un photographe qui pratique dans la rue : Est-ce qu’il a demandé la permission ? Et en découle la question suivante : est-ce que ses photographies sont posées ? Les photographes présentés dans cette sous-partie jouent de cela.
Par exemple Matthew Baum donne l’impression que ses images sont mises en scène, grâce à une composition tant exemplaire que propre. Mais ce n’est pas le cas, il s’agit d’instants qui se sont présentés comme tel dans la rue devant lui.
Dans la même veine Peter Funch ne fait pas poser ses sujets, ce que l’on pourrait penser au premier regard. Les compositions sont denses, chargées, et contiennent tous un motif répétitif. Pourtant elles ne sont pas posées non plus, ni totalement le fruit du hasard : il photographie un même endroit sur une très longue période, et crée des photomontages des images quand il leur a trouvé un point commun.
A l’inverse, ces photographies de Mohammed Barouissa sont totalement créées. Mêmes si elles donnent l’impression du contraire. Il s’agit d’un travail effectué suite aux émeutes de 2006 ayant eu lieu en France, concentrées dans les quartiers populaires. Il a recréé les scènes avec des acteurs, qu’il a fait répéter et qui n’ont découvert le lieu que le jour de la prise de vue.
Mélanie Manchot a une utilisation plus spontanée de la prise de vue posée. Elle a travaillé en Russie, là où la photographie de l’espace public est très contrôlée (dictature quand tu nous tiens). Elle demande aux passants de prendre la pose le temps de la prise de vue, puis ils reprennent leur vie.
Attraper le quotidien
Sans doute la façon la plus classique de pratiquer la photographie de rue, mais aussi la plus d’actualité, surtout au regard de la vitesse à laquelle changent nos sociétés. Cette fois pas besoin de mise en scène, c’est comme la chasse aux Pokémons, on prend de bonnes chaussures, son appareil, et on va affronter le bitume.
C’est ce que fait Eamonn Doyle. Il a pratiqué la photographie de rue pendant 18 ans avant de publier son travail. Quand je dis que c’est important de prendre son temps ! La particularité de son travail est qu’il a été réalisé au pied de chez lui, à Dublin. Donc pas besoin de faire le tour du monde pour trouver de l’inspiration.
Gus Powell nous démontre qu’il n’y a pas forcément besoin de passer sa journée sur la 5e avenue de New-York pour produire un travail de qualité. Il a commencé à photographier la rue là où il avait du temps : sur sa pause déjeuner. Simple, efficace, et j’ai adapté la recette à ma personne. J’apprécie beaucoup la composition de l’image Four Heads.
Andrew Bush va encore au plus pratique, il photographie depuis sa voiture, on fait difficilement plus efficace. Mis bout à bout ses images donnent un ton assez particulier à la série, entre observation et contemplation.
J’ai retenu Wim Wenders pour son style qui me rappelait étrangement celui de William Eggleston un de mes photographes favoris. C’est un cinéaste, il photographie sur le lieu de tournage de ses films ou pour préparer ceux-ci. Ses images sont calmes (car personne ne s’y trouve) et assez contemplatives. C’est un regard intéressant sur l’Amérique éloignée des grands centres.
Francis Alÿs photographie les personnes sans domicile fixe dans les rues de Mexico. La particularité de son travail est de se mettre à leur niveau, proche du sol. Je trouve la façon qu’il a d’utiliser la prise de vue photographique et la composition pour souligner son propos bien menée, et le résultat touchant.
Julio Bittencourt a pris des risques pour photographier ce que l’on pourrait qualifier d’un « autre Brésil ». Ce ne sont plus les belles plages de Rio, mais celles plus excentrées, de l’intérieur des terres (il doit s’agir de plages au bord de lacs si ma mémoire n’est pas encore trop bancale). Un travail sur le Brésil pauvre, objectif, centré sur l’humain.
Enfin, dernier de ce thème, Txema Salvans attrape un des quotidiens les plus difficiles, en Espagne, mais souvent oubliés de nos sociétés : la prostitution. Elle photographie ces femmes à la périphérie des villes, qui attendent, attendent, attendent…
Forger les images
Certains photographes font plus qu’attraper le quotidien, ils le forgent à leur idée. S’adaptent à ce qu’ils trouvent dans la rue, ou de la rue, pour pouvoir produire leur travail photographique.
C’est ce que fait Katy Grannan : elle photographie Hollywood Boulevard à Los Angeles, mais cette fois en demandant la permission aux intéressés. C’est une sorte de ligne conceptuelle dans la photographie de rue, il y a ceux qui demandent et il y a les autres. Rien n’est préférable, tout dépend de l’intention créatrice de départ. Ici, on troque de la spontanéité contre de l’intensité, et ça fonctionne. Diable que ça fonctionne !
Doug Rickard a été encore plus loin chercher sa matière première. Ou alors pas du tout, ça dépend comment on aborde le sujet. Il a fait ses photographies de rue à partir de… Google Street View. Sans sortir de chez lui, il a analysé des centaines et des centaines d’images de ville pour arriver à sa série. Une façon assez unique d’aborder la rue, puisqu’il n’y a pas mis les pieds pour photographier !
A la recherche de l’esthétique
Dernier thème de ce petit panorama, la recherche de l’esthétique. Difficile de sauter cette étape tant la photographie de rue a ça dans les veines. La raison est simple, un de ses plus célèbres photographes, Cartier-Bresson était un compositeur hors pair. Trouver la beauté dans le banal, le quotidien, l’esthétique et la géométrie dans la rue, c’est toujours autant possible.
Uta Batch utilise le flou pour faire de la ville un « non-endroit ». On ne perçoit plus la rue de la même façon, la réalité est remplacée par des formes, des impressions, est rendue différemment.
Polly Braden produit un travail très esthétique, en recherchant et en utilisant les lumières de la ville, souvent indirectes, pour éclairer ses compositions. Ironiquement, cela rend les rues, lieux de vie où le concret règne par excellence, relativement irréelles.
Boris Savelev utilise aussi sa maîtrise et sa compréhension de la lumière pour donner une ambiance très particulière (je dirai intemporelle, ou figée) à ses photographies de la Russie.
Cassio Vasconcellos photographie São Paulo, ses rues, ses immeubles avec un sens aigu de la composition et de la gestion des couleurs. Ses photographies en sont presque abstraites.
Enfin, and last but not least, Richard Wentworth utilise les objets qu’il trouve dans la rue pour ses photographies. Les compositions sont là encore relativement abstraites. et finissent par ne devenir qu’un jeu de formes et de couleurs.
Conclusion
Holy shit, ça en fait des choses de dites sur la photographie de rue. Bon, qu’est-ce que l’on doit retenir de tout ça ? Je dirait que la photographie de rue est certes un champ photographique (je préfère ce terme à « style ») avec un passé, de très haute volée, très analysé et parfois lourd, mais c’est surtout un avenir qu’elle possède. Les possibilités sont toutes aussi nombreuses qu’au siècle passé, et au final tout ne dépend encore que de la créativité de la personne derrière la caméra (je sais, là, j’enfonce des portes que j’ai déjà ouvertes). Ainsi, la photographie de rue est régie par de nombreux codes, qui ne sont vraiment là que pour être brisés. Sortons les marteaux mes bons !
Plus personnellement, il n’y a rien de mal à photographier la rue et nos prochains, du moins il faut tendre vers cela, ça ne rendra pas le monde plus mauvais.
Et parce que l’on ne se refait pas, je vous laisse en musique. Cette fois ça serait Thirst de City and Colour. Bisous chez vous et prenez des photos.
Ps : vous pouvez aussi retrouver cet article en vidéo
- Un journal informatique si vous voulez, je trouvais la formulation étrange en français. ↩︎
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