J’ai lu, il y a peu, l’ouvrage de d’E. Kessels intitulé « Parfaites imperfections« 1, et j’avoue avoir été assez séduit par le propos du livre (présent dans la bibliographie), qui consiste principalement en une apologie de l’erreur. J’aime beaucoup les auteurs qui prennent le parti de réfléchir à contre-courant, de remettre les choses en perspective. A l’heure où les réseaux sociaux photographiques (Flickr et 500px en tête) font la promotion d’une photographie aseptisée, sans inspiration et répétitive, ça fait quand même du bien. Il ne sera donc pas question ici de couchers de soleil flamboyants, de noir&blanc empli d’HDR, ni de portrait avec la mise au point bien sur l’œil, mais simplement d’apprendre à se tromper (et de déstresser un coup).
Ps : comme pour l’article sur l’ouvrage de S. Shore, je reprends ici les idées principales, que j’ai préférées, je les développe et les agrémente des miennes, et d’exemples. On ne s’amusera pas à faire le tri entre la voix de Kessels et la mienne, disons simplement que tout le mérite lui revient.
Commençons ce billet par un peu d’honnêteté : nous nous sommes tous plantés. Peut-être pas de façon monumentale, mais nous avons tous connu des échecs.
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Le fiasco parfait
Le fiasco, c’est l’échec quand la réussite était à portée de main, c’est la chute sur la ligne d’arrivée, le gâteau qui tombe quand on le sort du four, un échec tellement énorme qu’on peut le voir tomber du ciel (tel la navette Columbia). L’erreur magistrale qui ne laisse aucun doute : vous avez tout foiré. Mais comme nous allons le voir, c e n’est pas forcément un mal.
Vos erreurs peuvent changer le monde
Ouais, carrément. Alors, dit comme ça, c’est un peu fantasque, mais il faut se sortir de la tête que l’échec est l’apanage des losers. L’échec arrive surtout, et principalement, aux plus grands. Prenons l’exemple d’Apple Maps, ou de leur « assistant personnel numérique » sorti en 1993. Le premier fut un ratage total, les cartes ayant une forme plus que particulière, le deuxième un échec commercial. Mais ils ont préfiguré ce que sera l’iPhone et le Apple Maps actuel, qui sont, on peut le dire sans gêne, plutôt des succès. L’échec est parfois prophétique.
Il arrive parfois que la beauté naisse d’une calamité.
William Gass, écrivain
C’est aussi comme ça qu’a été inventé le Coca-Cola, ou le Pacemaker (par W. Greatbatch, à cause d’une mauvaise résistance électrique dans un enregistreur de rythme cardiaque). Les exemples sont légion, si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires, j’adore ça.
Ainsi, il n’y a rien de mal à rater quelque chose, ce n’est pas parce que l’on ne touche pas une cible que l’on ne va nulle part.
Célébrez l’absurde
Maintenant tous les centres-ville de France c’est les mêmes
Orelsan (Changement)
Les mêmes putains d’Fnac, Mc Do, Foot Locker, Célio, Zara, H&M.
Comme le dit si bien notre ami Orelsan, les centres-ville sont devenu uniformes comme ce n’est pas permis. On pourra remercier la société de consommation pour ça. En attendant, il y a beaucoup à faire en y cherchant des incohérences, des irrégularités. C’est un sujet sur lequel le photographe Daniel Eatock s’est beaucoup penché, en s’amusant à réorienter via sa photographie les arbres qui avaient été vandalisés.
Trompez-vous. Distinguez-vous.
On entend tout le temps qu’il faut se donner à fond, à 150%, pour atteindre son objectif. Cela sous-entend que si l’on met toute son énergie et la concentration nécessaire, la perfection sera là. Alors, je ne veux décevoir personne, mais c’est quand même une relative absurdité mathématique. Il faut arrêter de chercher la perfection, c’est ce que tout le monde fait (on ne va pas reparler des couchers de soleil HDR…) mais plutôt l’imperfection. Ce qui est curieux est saisissant, frappant.
C’est ce qui fait que j’adore la photographie de William Eggleston. Il photographie le banal, y cherche une certaine beauté graphique. J’adore la démarche.
Il n’y a jamais eu de programme. Il y a seulement eu une série d’erreurs.
Robert Caro, journaliste.
La confiance en soi est un faux-ami.
Nous aimons avoir confiance en nous, c’est comme ça que l’on essaie de se construire en général, parfois en nous basant sur nos succès précédents pour nous dire « ça va le faire, c’est bon ». Bad idea. En matière de créativité, l’histoire de l’art nous donne un constat sans appel, l’insécurité doit primer. Réfléchissez-y juste quelques secondes : Qu’est-ce qui caractérise le plus les artistes célèbres ? Leur bonheur et leur joie de vivre ? Leur assurance ? Ou plutôt, dépression, autodestruction et souffrance ? Il en existe plus d’exemples que cet article ne pourrait en contenir, donc limitons nous à un seul : Edvard Munch. C’est un peintre expressionniste norvégien, qui a peint ses œuvres les plus célèbres avant de soigner son mal-être. Dont le célèbre Cri.
Alors, je ne dis pas qu’il faut être dépressif pour réussir. Mais les grandes idées naissent souvent de l’insécurité, elles doivent avant tout être discutées, challengées (bouh l’anglicisme), et laisser la place à d’autres si besoin. Tout cela n’est pas possible quand on baigne dans la certitude et l’auto-satisfaction.
Il est difficile de penser. Il est plus difficile de ne pas penser.
Hans Aarsman, photographe.
L’échec heureux
Aiguisez votre regard
Apprendre à voir est sans doute le principal travail du photographe (j’en parle un peu dans cet article). Il est facile d’avoir un regard neuf sur un endroit que l’on découvre, mais c’est beaucoup plus compliqué de le maintenir dans un endroit que l’on voit tous les jours. Il faut apprendre à aiguiser son regard, pour voir ce que Kessels appelle « l’heureux hasard », ajoutez à cela un peu de sérendipité et le tour est joué.
Par exemple, Matt Stuart n’est pas forcément au bon endroit au bon moment, mais il a l’œil pour trouver des juxtapositions qui fonctionnent.
André Thijssen est un bon exemple aussi. Il se promène dans les grandes villes et y déniche la beauté, non sans un certain humour.
Il faut apprendre à reconnaître ces moments, rester éveillé pour les trouver. Et ne pas éliminer le laid, l’imperfection, ou ce qui n’entre pas dans un quelconque canon. Souvenez-vous que plein de mouvements artistiques ont été méprisés pour leur laideur à leurs débuts, la photographie en tête. On lui reprochait son aspect mécanique, l’absence de l’influence de l’artiste. Cela a été aussi le cas pour l’impressionnisme (flou et imprécis), le dadaïsme, le mouvement punk, ou la musique de Nirvana.
Bref, quand on se balade, on débranche le pilote automatique.
Faites des erreurs au quotidien
Il est normal de faire des erreurs. Tout le monde en fait, tous les jours, partout à travers le monde (carrément !). La refaire une deuxième fois, c’est faire preuve de négligence. Par contre, la répéter inlassablement confine au génie. Les refaire encore et encore, quand elles deviennent une obsession, peut être profitable. Cela apporte une certaine maîtrise, et petit à petit, une connaissance de soi.
C’est comme ça qu’est venue ma série « Graffitis » à la base, je les photographiais de temps en temps, sans trop savoir pourquoi. Et petit à petit, en les réunissant j’y ai trouvé une certaine cohérence. Ce qui n’était qu’une erreur de casting, une image étrange prise pendant une balade est finalement devenu une série.
Tout cela ne peut pas arriver à des professionnels obnubilés par la compétence, la perfection et l’intention de respecter un cahier des charges. C’est là tout l’intérêt d’être un amateur, produire à l’instinct.
La tyrannie de la perfection
En tant que photographe, et particulièrement quand on débute, on est en permanence assailli de conseils, que ça soit via les réseaux sociaux ou « le tonton Henri qui s’y connaît« . Ils invitent tous à respecter le même carcan de règles et de normes, dans l’optique d’atteindre la perfection. L’inverse se révèle plus intéressant, comme dirait Dalí :
N’ayez aucune crainte de la perfection, vous ne l’atteindrez jamais.
Salvador Dalí, peintre.
J’aime beaucoup l’expression « le mieux est l’ennemi du bien ». Mais, chercher à perfectionner quelque chose en permanence est, passé un certain cap, totalement contre-productif. Libérez-vous de cette recherche de la perfection. L’exemple le plus illustre en est le développement de Netscape : en 1995, Internet explorer domine le marché des navigateurs internet. Netscape lance donc Mozilla en lui confiant la tâche de réaliser un navigateur libre, qui supplanterait son concurrent. Cependant, les ingénieurs font un choix qui va conduire le projet à la catastrophe, au lieu de repartir du code de Netscape (éprouvé par des années de tests et d’utilisation) ils choisissent de tout recommencer « pour faire mieux ». Le projet va traîner en longueur, obligeant Netscape a lancer sa version 6 dans la précipitation, version bancale qui sera la dernière.
Nous sommes tous des ratés – au moins les meilleurs d’entre nous le sont.
J. M. Barrie, écrivain.
Privilégiez donc la simplicité, il ne sert à rien de compliquer les choses à l’excès, au risque de tomber dans la paralysie en cherchant toujours la meilleure solution à des problèmes simples. Votre temps est précieux, c’est tout ce que vous avez, donc évitez de le gaspiller. Comme on dit chez les ingénieurs : Keep it simple, stupid (ça fait KISS c’est facile !).
C’est ce que fait Ruth Van Beek, en pliant simplement des images, elle transforme des photographies banales en images extraordinaires. Elle déconstruit pour recréer.
Le non-respect des règles
Comme le dit Eric Kim sur son blog, ce qu’il ne faut pas oublier sur les théories dans l’art, est dans leur nom : ce sont des théories, rien n’assure leur validité dans le temps, elles sont donc à considérer avec modération. Ces règles sont faites pour être transgressées (ce qui suppose quand même de les connaître).
De plus, c’est comme ça qu’apprennent les enfants. Par empirisme. En essayant, en se trompant et en recommençant. Les erreurs nous aident à apprendre, ils ne faut pas avoir peur de l’humiliation. Ainsi, si tous ceux qui respectent les règles vous respectent, c’est que vous vous y prenez sûrement mal (d’un point de vue créatif j’entends, ne vous mettez pas à courir nu dans la rue pour transgresser les règles de la bienséance).
Repensez votre imaginaire, jouez avec le désordre.
Aux quatre coins du monde, tout est relativement uniforme, du moins les objets de notre quotidien. C’est de ça que s’amuse beaucoup de designer italien Daniele Pario Perra. Il utilise délibérément les objets de la mauvaise manière, pour provoquer une façon un peu déjantée de réfléchir à l’usage de nos objets .
Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une invitation à utiliser votre boitier comme un presse-papier, ni comme une balle de bowling new age, mais plutôt à reconsidérer les place des choses, à déconstruire notre imaginaire collectif.
C’est ce que fait aussi l’américain Kent Rogowski. Il a remarqué que toutes les pièces des puzzles sont issues d’un même motif, et qu’il est possible de les échanger d’une boite à l’autre, ou au sein de la même. Et il n’a pas tort, sans ça, réaliser un puzzle est assez ennuyeux, l’image étant sur la boite, on a vu mieux niveau suspense et créativité. Un parfait exemple de thinking out of the box.
Osez être détesté.
On vit en plein dans l’époque du culte du like, et il faut se souvenir d’une chose : un million de personnes peuvent se tromper. Regardez juste le top 50 pour en avoir la confirmation (Rihanna ? Justin Bieber ? Maître Gims ? Ai-je vraiment besoin de continuer la liste ?). La masse ne donne pas forcément raison, les américains ont élu Trump comme candidat républicain, 12 éditeurs ont refusés Harry Potter… Il ne faut pas avoir peur de s’élever contre la sagesse présupposée, avoir l’aplomb de ne pas se soucier des autres.
Gardez en tête le cas de Dmitri Mendeleïv3, un scientifique russe. En 1869 il a publié La dépendance entre les propriétés des masses atomiques des éléments, qui classe les éléments selon leur masse atomique. Si, si, souvenez-vous, c’est le tableau que l’on vous a forcé à apprendre en Seconde pendant les cours de physique. Seulement voilà, quand il est sorti, le tableau comportait des cases vides. Mais Mendeleïv était tellement sûr de son coup qu’il a répondu que ce n’était pas son tableau qui était erroné, mais seulement que l’on n’avait pas encore découvert les éléments manquants. Et vous savez quoi ? Il avait parfaitement raison.
Ainsi, il ne faut pas avoir peur de s’éloigner du troupeau dont nous aimons tant faire partie. Les bonnes idées sont toujours décortiquées, ce n’est jamais agréable, mais il faut passer par là.
Risqué ! Tant nous aimons faire partie du troupeau, tant nous aimons plaire.
Le succès c’est la capacité d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.
Winston Churchill. Premier ministre britannique.
Ne vous prenez pas trop au sérieux.
Le monde est peuplé de gens auto-satisfaits et gonflés d’assurance, dont la plupart traînent d’ailleurs sur les réseaux sociaux. Certes, il faut de l’aplomb et de la détermination pour avancer, c’est très bien pour un politicien, mais moins utile pour un individu lambda.
Soyons réaliste, l’amour-propre surdimensionné freine et les personnes hautaines et sûre d’elles finissent toujours par se casser la gueule. Je ne sais pas d’où ça vient, sûrement de quelque chose lié à l’ordre du cosmos ou au karma. Ce n’est pas forcément grave, c’est souvent au fond du trou que naît le génie (sans idée graveleuse).
Pour prendre un exemple personnel, je me suis régulièrement pris des volées de bois vert suite aux partages de certains articles sur les réseaux sociaux (notamment Pourquoi Henri Cartier-Bresson c’est de la pizza. et Où est passée la connaissance sur la photographie ?). La plupart des réponses ne portent pas sur les idées que je défends, mais consistent plus en un discrédit de mon propos via une critique ad hominem. Globalement : tu n’est pas aussi bon que X, donc tu n’as rien le droit de dire. Vous connaissez la meilleure réponse à ça ? Soyez vous-même, vous pouvez faire du caca, mais tant que c’est le vôtre, il n’y a pas de problème.
Le manque d’inspiration
Maintenant que vous êtes un peu détendus et que vous avez revu vos propres exigences, on va un peu s’intéresser à l’inspiration, comme réadapter, creuser, ré-appliquer, bref, trouver l’idée du siècle en fouillant dans les poubelles des autres.
Trouvez matière à votre chef-d’oeuvre dans les rebuts des autres
Il y a beaucoup de rejets lors du processus créatif. Les rejets des autres peuvent être votre malle au trésor. C’est notamment une des sous-branches de la Street Photography, la recherche d’objets abandonnés. Michael Wolf s’est beaucoup amusé à faire ça dans les arrières court d’immeubles hongkongais notamment.
On peut aussi citer Joachim Schmid, qui fait du recollage de photos trouvées, il ré-aborde ainsi le processus créatif avec un œil neuf. De nombreux photographes ont aussi cette démarche, j’en ai découvert quelques-uns lors de l’exposition « L’autre visage« , au Pôle Image de Haute-Normandie, notamment Julie Cockburn et John Stezaker.
Photoshop n’est pas synonyme de perfection
L’époque du développement dans la cave, du découpage et du grattage du film est révolue. Désormais, tout le monde peut monter une vidéo sans utiliser un banc de montage, retoucher des photos sans utiliser ses mains pour faire du dodge & burn. Les technologies sont à la portée de tous, mais elles sont malheureusement plus utilisées pour masquer des faiblesses que comme véritable outil créatif. C’est le fameux « bof, tant pis, je corrigerai ça en post-production » que l’on s’est tous dit un jour à la prise de vue. Photoshop, premier logiciel d’entre tous, permet d’effacer ces erreurs, sauf pour Lucas Blalock. Qui fait l’inverse. Il utilise le logiciel pour transformer des images parfaites en quelque chose de plus intéressant. Prendre le temps d’étudier des erreurs, c’est souvent un point de départ.
Cultivez votre jardin
La métaphore est des plus parlante : nous avons tous déjà vu cela, un jardin devant la maison propre, taillé, donc chaque fleur pousse au bon moment, embellissant l’ensemble dans une harmonie parfaite car préparée méticuleusement. Et derrière… disons que c’est le fouillis qui sert à préparer le reste.
Conservez cela pour votre propre pratique, le processus créatif marche de la même façon. On a besoin d’un espace créatif où se tromper, essayer, recommencer. Cela inclus certes de prendre son temps, mais après tout, rien ne presse jamais. C’est comme ça que je construis mes séries personnellement, sur plusieurs mois, en récolant, rangeant un bazar, essayant, pour parfois le passer dans le jardin de devant. A ce sujet, vous pouvez lire les deux articles que j’avais écris sur le sujet, tout y est : Travailler en série et Travailler en série II : Regard sur la jeune photographie européenne.
Evitez d’être ennuyeux
Où trouver l’inspiration ? La plupart des artistes se cantonnent à leur propre discipline, mais cela revient un peu à tourner dans un vase clos. Parfois il est bon de s’éloigner un peu, d’aller voir ailleurs ce qui se fait. Il y a plein de bonnes choses à y trouver, je vous conseille L’art au XXe siècle de Taschen (présent dans la bibliographie) si vous voulez commencer la balade sans trop vous éloigner. Vous pouvez aussi aller voir du côté de la musique : Mettre la photographie en musique. Bref, il y a de nombreuses options, à vous de les explorer.
Peter Piller a lui choisi de trouver la sienne dans les images accidentelles de la presse, qu’il regroupe en séries en fonction de ce qu’il y remarque. Il en a notamment fait une sur les bandes réfléchissantes, qui, par accident, deviennent très lumineuses à la prise de vue et sont diffusées comme tel dans la presse.
Conclusion
Kessels donne tellement de pistes dans son ouvrage, pistes que j’ai modestement complétées de mes propres idées / exemples (quand je trouvais cela pertinent), qu’il m’est un peu difficile de rajouter quelque chose qui puisse encore être intéressant. Gardez la citation suivante en tête, et allez faire des photographies :
L’échec est l’épice qui donne de la saveur au succès.
Truman Capote, écrivain.
- Dans le même genre j’avais aussi bien aimé Pourquoi ceci n’est pas une photo ratée : la photographie contemporaine expliquée, de J. Higgins, on reviendra sans doute dessus un jour (voir la bibliographie). ↩︎
- Oui, il s’agit bien d’un lien sponsorisé par Amazon. Cela signifie que si vous achetez l’ouvrage, ou autre chose sur le site, je touche un pourcentage (sans que cela augmente le prix de votre côté). Je ne vais pas vous mentir et vous dire que tenir le blog a un coût, que je ne veux pas passer par de la publicité etc. Non non. Je fais ça pour devenir milliardaire et boire des cocktails jusqu’à la fin de ma vie. Tout simplement. ↩︎
- Sur Dmitri Ivanovitch Mendeleïev je vous conseille la très bonne vidéo d’e-penser si le sujet vous intéresse. ↩︎
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